Tous des cinglés... Vraiment ?

- Excusez-moi monsieur, auriez-vous l'heure ? Demandais-je à un passant.

Pas de réponse, c'est toujours sympa ! Pff, j'en ai marre de l'antipathie que les gens ont les uns envers les autres ! Même pas capable de prendre trente malheureuse secondes pour vous donner l'heure ! Et moi je fais quoi maintenant ? Rhââ ! Je vous jure !

- A quand vais-je savoir quelle heure il est ? Marmonais-je, énervée.

Je marchais tout en cherchant une horloge dans la gare qui l'air de rien n'était pas si petite que ça. Il y avait de tout ; des mendiants, des marchants ambulants et même des petites boutiques que l'on ne trouverai que dans cette gare. J'étais recherchée. Pourquoi ? Qui sait après tout... Des gars de l'armée me poursuivaient mais j'avais réussis à prendre le train de justesse. Donc il fallait que je sâche quand le prochain train arriverait pour pourvoir les surprendre et effacer toute traces de moi. Enfin, le train débarquait ! Je m'y attendais pas de si tôt ! Soudain un étranger m'attrapa par le bras et m'entraina dans un endroit sombre, j'arrivais à peine à y voir :

- Mais qui es-tu ?! Que me veux-tu ?

- Ton nom est bien Lunaris Outar ? Questionna l'inconnu.

- Euuuh oui, pourquoi ?

- Dis m'en plus sur toi je te prie, crois-moi que je ne te veux rien.

J'hésitais, cette homme ne me disait rien qui vaille, franchement, débarquer comme ça et demander un tas d'infos sur moi alros que je suis recherchée ! Aucune personne sencée ne parlerai. Pff, me suis-je déjà encombrée d'un sentiment aussi futile ? Je ne suis pas sencée, bien tout loin du contraire je tente le tout pour le tout :

- Je suis Lunaris Outar, fille d'Alenar et d'Issarne. Née dans le bois de Litneg, là où la pollution faisait rage à cause de la ville d'à côté, je suis une Elfe Noire qui pote la tenue de mes ancètres. Elle est noire et permet facilement de se camoufler dans la nuit, sinon je ne pense pas que mes ancètres auraient sû rester en vie. Je cherche éperduement mon frère qui a été abondonné en ville, d'où ma haine envers mes parents. Je suis recherchée par l'armée pour délit grave, d'ailleurs je ne sais même pas ce que j'ai fait, c'est pour dire... D'où je viens l'instinct de survie est plus important qu'autre chose. Je ne dirais rien de plus. Dis-je, un peu mécontente.

L'inconnu avait l'air satisfait, il semblait vouloir se présenter aussi....

... Il lui tendit la main et en relevant sa capuche la regarda droit dans les yeux d'un air serein et paisible*

-Bien le bonjour mon nom est Nordicus je suis quelqu'un de fort connu ici, je descend tout droit de la plus puissante famille de Seigneurs Nordiques c'est pourquoi les gens d'ici m'accordent... un certain respect... Et une certaine crainte tu le remarqueras sans doute plus tard... Je suis quelqu'un de fier, avec un grand sens de l'honneur tu t'en appercevras bien vite...
Enfin si tu le souhaites nous pourrions parler à l'abris des regards indiscret...

*Nordicus la regardat dans les yeux et ajouta*

-A notre façon nous sommes tout deux en marge des lois, libre à toi si tu le désires de nous accompagner moi et mes frêres d'armes face à ce gouvernement pourrit, par contre si tu ne le désires pas rien ne t'empêche de te prostituer au pouvoir impérial et de devenir ce qu'ils appellent un "Juste" ah ah ah...
Donnes moi ta réponse le plus tôt possible.

Je ne savais pas bien quoi faire, mais vu la façon dont Nordicus avait expliqué les deux choix, le meilleur à faire était de rester libre et surtout, contre le gouvernement. Mais pourquoi ne pas en avoir dit plus sur les Justes ? Chacun des choix se défendait, je choisis cependant :

- Juste ? Quel intérêt si c'est pour être un larbin de l'armée, je suis recherchée, par conséquent, je préfère de loin ne pas me vendre aux ennemis. Mon choix est fait, et jamais de mon existence je ne serait Juste. Dis-je, résolue.

Son regard avait changé, il paraissait, plutôt enchanté à l'idée de mon choix. Peut-être était-ce parce que maintenant nous allions sûrement être frères d'arme ? Peut-être, peut-être.... On est jamais sûr de rien.....

* Nordicus la regardait de son regard doux et paisible, comme à son habitude il paraissait songeur... Il prit une de ces cigarettes à la pomme verte l'alluma et en tira une longue bouffée puis expira doucement la fumée sur le côté afin de ne pas incommoder son interlocutrice.*

-Ainsi celà ne vous dérangerait-il pas que nous ayons une conversation en privé Madame? Nous pourrions parler tout à notre aise, et également vous trouver un lieux où vous pourriez habiter en attendant de trouver mieux...
Tenez l'adresse...

Mais entendons nous bien ce papier est la clef de ce lieu, seul votre aura y serat toléré, si une autre personne vous y accompagne vous ne pourrez pas entrer est-ce clair?

*Nordicus retenait le bout de papier entre ces mains*

-S'il vous plait...

*Il lui donna enfin le si mystérieux papier de qui dépendait l'avenir de Lunaris...

Cimetierre d'Alienobole

4eme allée tombeau 82

Nom: éffacé.*

-Je suis sur que tu trouveras aisément, à présent bonne chance.

- Bien, j'y viendrai au soir, en attendant, si vous le permettez, j'ai à faire, priez-moi de vous épargner les détails. Dis-je, calmement.

Il se tut, me salua et s'éloigna en épiant les côtés des rues. Je le trouvais mystérieux, un peu refermé sur lui-même. Peut-être que je me trompais. En attendant, le plus ennuyeux était à venir ; je dois me débarrasser de ceux qui m'ont suivis jusqu'ici. Pas une mince à faire mais de savoir qui sont-ils m'aiderai fort bien. Ils ne portent bien entendu aucune tenue de l'armée, mais je sais bien qui sont ceux qui comme par hasard, trébuche de plus en plus sur mon chemin. Il me suffirait de les reconnaître, mais je n'ai aucun flair pour ça. Je me rappelais d'un gars qui était si grand que personne ne pouvait s'empêcher de se demander s'il s'agissait réellement de quelqu'un normal. Autant dire qu'ici rien n'est normal.... Quelqu'un de grand donc ? Facile ! C'est le plus repérable sur les pistes ! Aller ! Je cherchais parmi la foule, me disant que ça serait plus facile que de trouver les autres. J'étais suivie par trois type tous plus bizarres les uns que les autres ! Tiens ? Il est très grand celui-là, si pas trop grand ! je vais jouer avec ! J'adore ça ! Je me cachais derrière un homme de petite taille mais assez costaud. Je l'avais vu parler avec ses mains, possible que ? Qui ne tente rien n'a rien ! A l'attaque !

- Hey toi le grand ! Tu m'cherches ? T'es beaucoup trop grand ! Criais-je, une fois derrière le sourd.

L'homme se retourna, c'était bien lui que je cherchais. Il s'approcha du type qui me cachais, mais trop tard... Moi, je n'étais déjà plus là ! Il va se faire tailler en pièce, mais cela me fais beaucoup rire. Une fois que le sourd s'était fait massacré, j'usais de mes talents de femme pour attirer le grand dans une ruelle suffisamment sombre que pour éviter tout spectateurs. Une fois arrivée, je le pris dans le ventre avec un poignard :

- Un de moins.... Sifflais-je, satisfaite.

J'en fis de même avec les deux autres uns fois que je les avait trouvés. Dans une ruelle et hop, fini. Maintenant que le sale boulot était fait, je me décidais d'aller faire un tour dans la ville, peut-être m'acheter un truc à manger, j'avais un peu faim. Chacun vis à ses aises non ? Une pomme ou une pêche ? J'optais pour la pêche. Ah oui ! Et l'adresse que m'avait donné Nordicus, la nuit est déjà presque tombée, il faut que je m'y rende. Mais, le cimetière Alienobole, c'est où ça ? Presque plsu un seul passant, il faut que je demande. J'interpellais donc une jeune femme qui paraissait habiter dans la région :

- Vous suivez la rue et à la grand place, vous prennez à gauche. Vous arriverez directement au cimetière en marchant d'un bon pas. Dit-ellle.

Je la remerciais et m'élançais rapidement dans la direction énnoncée. Bien vite je trouvis le fameux cimetière. Un peu sombre mais c'est comme je les aimes ! Je fut étonnée de voir que chaque tombe portait un numéro. Treize allées, et une bonne centaine de tombes par allées. Treize ? Pfiou ! C'est pile ça ! Soit, je me rendit vite compte que je n'étais pas seule. En effet, Nordicus, une cigarette à la bouche, m'attendait sur la tombe quatre-vingt-deux....

» Un lieu qui vraiment me ravi...